Sur les Albums

Co'Errances

"Le chemins de traverses empruntés par certain musiciens de jazz seront à l’ordre du jour dans ce deuxième « jazz en vrac » consacré à des albums récents de guitariste, qui pour le moins prennent leur aise avec l’orthodoxie du jazz, néanmoins amis de ce dernier bonjour…

CD Briegel Bros Band

N° 2 Kyniatan………………………….4.59

Extrait de “Co’Errances” le dernier album du Briegel Bros Band chez EMD. Après « Voyages en Eaux Troubles » en 94 puis « Détours » en 96 et « Co’Errances » ce triptik de titre dénote de fait une « Errance » dans les styles et surtout une Co’Errance à ne pas être catalogué dans un style, les frères Briegel, Nathanael guitariste et Cyrille Bassiste ne veulent pas s’adresser qu’aux spécialistes, même si ce dernier album est accompagné d’un livret expliquant la structure des compositions, mais rassurez-vous il n’est nul besoin de savoir ce qu’est un accord diminué ou triade/basse pour apprécier ou non d’ailleurs cet album dynamique à souhait….

CD Briegel bros Band

N° 10 Delit de sales Grolles ………………..4.53

…extrait de « Co’Errance » le dernier CD du Briegel Bros Band. Avec les 2 extraits que nous venons d’entendre et sans entrer dans les détails explicatifs du livret joint à l’album vous aurez compris que nos frères Briegel pratiquent une musique plus proche du binaire que du ternaire, électrique et éclectique empruntant plus au funk ou au rock qu’au standard, encore que…. la version de « Syracuse » ne sera pas sans vous surprendre dans cet album festif et multicolore…A consommer sans modération sauf pour les oreilles fragiles…"

(RCF national - Pour que sonne le Jazz - Emission enregistée le 7 mai 2007 - Alain Quesner - Jazz en vrac N° 17)

"Cet album, le troisième du groupe, a été enregistré en juin 2006, peu avant la disparition tragique du saxophoniste Philippe Leclerc. Il confirme tout le bien que l’on pouvait penser, après « Voyage en Eaux Troubles » (1994) et « Détours » (1999), d’un ensemble qui échappe à toute classification et revendique une totale liberté d’inspiration et de création. Sur un répertoire emprunté pour l’essentiel aux compositions de Nathanaël Briegel, se croisent maintes influences, jazz, funk, mais aussi musiques d’Amérique latine, avec des réminiscences de John Abercrombie, des Pink Floyds, de Michaël Brecker, d’autres encore qui servent de tremplin aux improvisations de solistes propulsés par une rythmique aussi à l’aise dans le binaire que dans les climats brésiliens de la bossa nova. Tout cela, qui pourrait n’être qu’un patchwork bigarré, un parcours aventureux à travers l’univers de la world music, trouve en fin de compte, grâce à la qualité des protagonistes, la cohérence suggérée par le titre."

(Jazz Magazine - avril 2007 - jacques Aboucaya)

"Co-Errances est le troisième album du Briegel Bros Band après Voyage en eaux troubles (1994) et Détours (1999). Ce sera aussi, malheureusement, le dernier enregistrement du saxophoniste Philippe Leclerc, mort en juin 2006, quelques temps après ces séances.

Visiblement attaché aux codes des musiques électriques amplifiées, le guitariste Nathanaël Briegel apparaît comme le maître à penser de ce groupe sans pour autant apparaître comme un leader omniprésent. Parmi les références qu’il cite dans un livret détaillé proposant une analyse de chaque thème, on trouve : Allan Hollsworth, John Abercrombie et même Pink Floyd, à travers David Gilmore sans doute. Si on excepte une interprétation un peu sirupeuse du Syracuse de Bernard Dimey et Henri Salvador, l’album ne comporte que des compositions originales arrangées et interprétées avec beaucoup d’intelligence et une énergie constante. Deux solistes se distinguent particulièrement : Nathanaël Briegel, guitariste inspiré et le saxophoniste Philippe Leclerc qui apporte la touche "acoustique" à ce groupe avec une sonorité pleine et chaleureuse. Un disque vif et chaleureux qui ravira les amateurs des musiques électriques émanant de la fusion du jazz et des musiques populaires "électriques"."

(Culture Jazz - 18/03/2007 - Thierry Giard)

Détours

"Des arrangements bien travaillés et un maniement respectueux de la musique sont des traits caractéristiques de ce groupe français qui a fait sa première à Helsingborg hier soir devant un public qui a beaucoup apprécié leur musique ."

(Helsingborgs Dagblad - 06/03/00 - Suède - Knut Johansson)

« De Nancy (ou ils sont basés) au Japon, les frères Briegel jouent les trouble-fête, confirmant qu'ils sont bel et bien la pointe de l'iceberg lorrain en matière de jazz grand public. Dans un registre plutôt festif la musique de ce combo lorgne volontiers du côté des dynamiques funk et des rythmiques caribéennes… »

(Jazzman - janvier 2000 - Francisco Cruz)

"Le jazz flamboyant des Briegel ménage une place de choix à l'improvisation. Une fois encore, le public est convié à un voyage gavé de groove avec à la clef le dépaysement assuré. Des frémissements flamenco de "Mas Cabanis", au tressautant "Mister Freshy" cette musique pour exister n'a pas besoin de trop en faire. Avec la part belle laissée à l'improvisation, des accents délibérément funk, le Briegel Bros. Band bâtit sur un lit de cordes une impressionnante palette d'ambiances qui parle, sans inutiles détours, aux sens. La spontanéité de la partition ne peut laisser personne indifférent. Cette musique a pour elle sa subtile suggestivité." 

(Est Républicain - 08/06/99 - Jean-Paul Germonville)

"Le club des cinq réussit la gageure de s'exprimer dans ce jazz binaire si décrié - attention voilà le mot : fusion - sans faire référence aux furieux du genre ni aux apathiques du Jazz FM. Pas de solos démos, y compris des leaders, mais un groupe soudé qui présente bien les compositions agréables de Briegel l'ancien et de Briegel le jeune. Les influences (funk, musique latine…) sont autant de touches colorées qui teintent chaque composition sans les faire basculer d'un genre à l'autre …" 

(Jazzman - Juin 1999 - CD distingué de trois *** - Renaud Czarnes)

« Le groupe très homogène au demeurant, tire profit de la sophistication du jazz et d'une simplicité héritée du rock pour transcender son message fusionnel. Le saxo lyrique de Philippe Leclerc et l'efficacité rythmique immédiate de la paire Jean-Marc Robin (dr) et Yvon Susini (percus) se chargeant du reste. N. et C. Briegel qui ont tiré profit de leur apprentissage commun auprès de grosses pointures de Los Angeles ont semble-t-il trouvé une formule commode susceptible de réconcilier le plus large public avec le jazz moderne, n'en déplaise aux puristes. »

(Républicain Lorrain - 03/06/1999)

Voyages en eaux troubles

 

« Les sept titres superbement orchestrés présentent une touchante diversité (...) « Voyage en eaux troubles», outre une qualité professionnelle à toutes épreuves, offre une fraîcheur qui dès la première écoute, fait la différence. La réunion de fortes personnalités aussi complémentaires qu’imaginatives. »

(Est Républicain - 15/03/1995)

Au sujet des Concerts

 

« … Les Briegel Bros Band étaient l’étape que tout le monde attendait. C’est dire s’ils ne devaient pas décevoir. Mais pour avoir roulé leur bosse depuis quinze ans et, par la même occasion, rodé leurs cadences particulières mâtinées d’influences cubaines, brésiliennes, flamenco et funk, rien ne semblait ébranler la belle cohésion du groupe hier au Vertigo. D’ailleurs, dès le premier échange avec le public, la mayonnaise a pris. Avec de l’assurance, celle de musiciens rompus à se jouer du style classique en cassant le rythme ternaire, l’essentiel du jazz afro-américain, pour marteler le binaire. Il y a du jazz-rock dans l’air ! Celui de Chick Corea ou de Wayne Shorter, carrément. Celui qui pulse, qui enflamme et qui en redemande… »

(Est Républicain - 14/10/2006 - Elisabeth Becker)

« Briegel Bros Band : Globe trotters du jazz

Jazz original, à la fois vigoureux et lyrique, tantôt teinté de blues, de latin jazz, de bop ou de funk, Briegel Bros Band ne se laisse enfermer dans aucun de ces genres et la magie opère : un son, un style qui n'appartiennent qu'à eux, même lorsqu'ils interprètent les oeuvres des grands maîtres comme Wayne Shorter ou Ornette Coleman... »

(Midi Libre 11/08/04 St-Cyprien)

"Créé en 1989, le groupe Briegel Bros Band donne toute les teintes du Jazz à travers ses cinq musiciens.

Leur carnet de route est impressionnant : Allemagne, Japon, Pays-Bas, Hongrie, Roumanie… Avec plus d’une centaine de concerts dans toutes l’Europe, les Briegel Bros Band, c’est un groupe de Jazz qui n’a pas peur de prendre la route.

Créé en 1989 à l’initiative de Cyrille et Nathanaël Briegel, le Briegel Bros Band ont créé un univers musical de Jazz moderne. Leur but : ne pas s’enfermer dans un style.

Les BBB sont une bande de cinq garçons. Le chef du groupe, Nathanaël Briegel, 38 ans, est à la guitare. Son frère Cyrille joue de la basse en alternance avec le rwandais Apollo Munyanshngore. Philippe Leclerc les accompagne au saxophone. A la batterie, Jean-Marc Robin, âgé d’à peine 20 ans. Et pour compléter le quintet, Yvon Susini, né en 1959 à Madagascar, s’occupe des percussions.

Dans leurs concerts, les ambiances blues, latin Jazz, bop ou funk se succèdent pour le plaisir du public.

Les Briegel Bros Band ont édité trois disques : « Voyage en eaux troubles » en 1994, « Jazz from France » en 1997 et « Détours ».

Les musiciens font partager leur passion du Jazz et du tempo aux enfants. Rares sont les groupes qui interviennent en école. Les Briegel Bros Band sont de ceux-là. Une préoccupation qui rend d’autant plus sympathique ces cinq garçons dans le vent."

(Midi Libre - 04/08/2002)

« Il n'y a pas beaucoup de qualificatifs qui puissent remplacer les périmés « beau » et « sensible ». Ces qualités se sont manifestées aussi bien dans Mas Cabanis et Play Ballads, que dans Blue Shades et Karabane. Les thèmes (la plupart appartenant à Nathanaël lui-même), l'imagination, la fluidité des mélodies spontanées, le naturel des passages du lyrisme aux sommets du rythme et de l'expression, la cohésion du groupe, la facture européenne et latine de la musique en son intégralité, sa " dansabilité " nous impressionnent… »

(Monitorul Iasi - 26/06/2000- Roumanie - Alex Vasiliu)

« L'originalité restera le maître mot de ce concert où un public très chaleureux a pu pleinement apprécier une musique à la pointe des tendances nouvelles du jazz actuel, (usant habilement des musiques latines, de la funk et du blues), doublée d'une prestation remarquable (et remarquée) de cinq musiciens n'ayant plus à faire leur preuves... »

(Dernières Nouvelles d'Alsace - 5/06/2000 - Bruno Sporer)

« Entrecoupé de splendides solos de saxos et de guitare dirigés de main de maître par Philippe Leclerc et Nathanaël Briegel, le concert a été dynamique et a rapidement envoûté le Lavoir-Théâtre… »

(Est Républicain - 08/04/00 - Anthony Sap - France)

« Ses rythmes sont le plus souvent d'inspiration latino-américaine mais il y a aussi des éléments de flamenco espagnol et de folklore arabe. Deux batteurs habiles Jean-Marc Robin et Yvon Susini ont soutenu la musique avec intensité, flexibilité et fantaisie rythmique. Susini, un des meilleurs percussionnistes que j'ai entendu était très à l'aise entre ses bongos et ses congas. »

(Växjö Smalandsposten - 18/02/00 - Suède - Stig Jonasson)

"Ils sont venus avec un jazz de fusion (blues, jazz-latino, bop, funk etc.) accessible au public inexpérimenté, et extrêmement intéressant pour l’auditeur avisé et pour la critique musicale ..."

(Symposium - 24/06/98 Iasi - Roumanie)

"Je m'incline devant la réalité, ! Les cinq jeunes français, adeptes eux-aussi de l'ethno-jazz, se sont avérés de très bons techniciens des instruments, improvisateurs inventifs, formant un groupe homogène, d'une sonorité compacte, pleine, brillante, subtile dans les nuances et les expressions du timbre (guitare, guitare-basse, saxophone ténor et soprano) entretenant le rythme, tantôt excitant, échauffé de type funk - tantôt enveloppant, avec des nuances lyriques comme la chanson créée spontanément. Attentifs à ce qu'ils jouaient, et aussi à la façon dont ils jouaient, les invités français ont fait preuve de leur respect envers eux-mêmes, de respect envers le public - aussi le public les a-t-il fait revenir sur scène et laissé difficilement partir." 

(Monitorul - 24/06/98 Iasi - Roumanie)

"Ce soir-là ils jouaient dix morceaux originaux comme "Latin Dance", "Voyage en Eaux Troubles", "Grain de Sable", etc. Les spectateurs ravis de leur interprétation pleine de "swing" et aussi des solos pleins de distinction de la basse et du saxophone les ont longuement applaudi..." 

(Hokkoku Shimbun - 07/05/98 Kanazawa - Japon)

"La guitare acoustique aux mains de Nathanaël Briegel sonnait magnifiquement dans des thèmes mélodieux et des improvisations subtiles. Dès le début l'artiste a montré une maîtrise exceptionnelle qui s'exprime aussi bien dans les ballades délicates, presque sensuelles que dans les œuvres de jazz-rock jouées avec plus de férocité. La dynamique du concert était soutenue par une dramaturgie d'arrangement bien programmée. Nous pouvions sentir une tension particulière dans l'attente de la phrase suivante. Si nous ajoutons à tout cela la perfection des parties jouées par le saxophone et entrelacées dans l'ensemble, il est facile de voir le résultat final…" 

(Super Nowosci - 25/11/97 Rzeszów - Pologne)

"Aux côtés du leader Nathanaël, dont le son est parfois fortement teinté de blues et qui par ailleurs présente un large ventail de techniques de jeu et du brillant Cyrille qui rappelle souvent Steve Swallow, surtout par ses soli pleins de finesse et d'équilibre, la section rythmique contribue, avec une remarquable retenue, au son harmonieux du groupe".

(Salzburger Nachrichten - 16/11/96)

"Brillantes, entraînantes, les lignes mélodiques sont parfois murmurées, ou simplement suggérées par un rythme soutenu".

(Erlanger Nachrichten - 12/03/ 96)